Le très attendu nouvel album de Nala Sinephro, Endlessness, sortira le 6 septembre chez Warp Records. 

Endlessness est une plongée profonde dans le cycle de l’existence. L’album de 45 minutes s’étend délicatement sur 10 pistes avec un arpège continu tout au long, créant une célébration expansive et hypnotique des cycles de vie et de la renaissance. Après le succès critique de Space 1.8, le premier album de Nala Sinephro, Endlessness élève l’artiste belgo-caribéenne au rang de compositrice sublime et multiple, sachant mêler admirablement jazz, musique orchestrale et électronique. 

Sheila Maurice-Grey, Morgan Simpson, James Mollison, Lyle Barton, Nubya Garcia, Natcyet Wakili et Dwayne Kilvington participent à l’album, rejoints par les 21 musiciens à cordes du collectif Orchestrate. La production, l’arrangement et le mixage habilement équilibrés de Nala Sinephro permettent aux musiciens de rayonner, avec quelques effets légers uniquement, liant ce qui est immédiat et identifiable à l’au-delà.

Dans Endlessness, Nala Sinephro utilise l’arpégiateur de son synthétiseur, cœur battant à travers des pensées sur la vie, le chagrin, la renaissance, le changement et la joie. La boucle et la répétition de l’arpège créent une sensation de réconfort et une constance envoûtants tandis qu’elle plonge dans l’infini, ses motifs de synthé se détachant lentement les uns des autres pour fusionner à nouveau en hélices continues. La batterie de Morgan Simpson et Natcyet Wakili est tout en détente, avec des cymbales et des caisses claires subtiles, guidées par des arpèges sans fin. Au cœur de ces fractales qui se chevauchent et de l’orchestre de cordes doux et ample, les instruments à vent apportent leur voix brute et cathartique, fondée sur les appels arrondis du bugle de Sheila Maurice-Grey et les saxophones ténors pleins de chaleur de James Mollison et Nubya Garcia. Les solos de ces derniers, qui clôturent l’album, viennent transmettre une sensation d’incarnation alors que nous sommes guidés dans l’éther. A mi-chemin, la plongée mélodique assurée de Nubya Garcia dans l’infini est assortie de motifs de synthé duveteux et scintillants. Dans ‘Continuum 6’, la soumission à l’énergie cinétique apporte un sentiment de paix et de relâchement, qui est au centre de ‘Continuum 7’. Les petites touches tendres du synthé laissent entrevoir un album intimiste, que Nala Sinephro décrit comme un journal audio de sa 25ème et de sa 26ème année.

Le dernier morceau, ‘Continuum 10’, est un grand retour immersif de 7 minutes ainsi qu’une ode à tout ce qui a été vécu et qui reste à vivre. Il culmine sur une douce mélodie qui semble avoir été jouée sur un piano droit de salon, familière mais légèrement déformée par le voyage, qui ramène l’auditeur dans le monde réel, peut-être vers une nouvelle phase.

Nala Sinephro et son groupe entameront leur première tournée américaine à guichets fermés, avec deux concerts en tête d’affiche à New York, à l’église St Ann & The Holy Trinity, le 27 juillet, puis à Los Angeles, à la Masonic Lodge at Hollywood Forever, le 25 juillet. Le groupe poursuivra sa tournée à l’automne avec une présentation spéciale de Endlessness au Barbican Hall le 18 octobre, suivie d’une première représentation au Japon.