Nicolas Michaux revient avec son nouveau single ‘Chaleur Humaine’, un retour lumineux et gagnant pour cette chanson faussement naïve qui en trois couplets et un refrain imparable résume à merveille les temps troublés qui sont les nôtres. Son écriture et sa voix reconnaissables entre mille semblent plus pertinentes que jamais.

Alors que l’avenir climatique apparaît de plus en plus sombre et que nos dirigeants semblent de moins en moins à la hauteur des enjeux, alors que l’orage gronde et que le désespoir nous guette, Nicolas Michaux s’accroche à l’espérance d’une autre voie, à la possibilité d’une régénération.

« J’attends dans la brume du soir

L’apocalypse

Chaque fois je crois la voir

Et puis elle s’éclipse

Oh mon frère dis-moi quand tu viens

Retour à la terre

Retour en arrière

Que toute cette chaleur humaine

Porte ses fruits »

Chant propitiatoire et invitation à la vie et l’amitié jusqu’à la fin du monde, ‘Chaleur Humaine’ nous transporte irrésistiblement vers les lumières de l’espoir et de la lutte. Pas de doute, cette fois, la vraie vie est ici.

« La chanson m’est tombée dessus comme un cadeau du ciel. Un jour en vacances en jouant du Ukulélé. Tout m’est venu d’un coup, du début à la fin en quelques minutes. C’est comme si toute l’angoisse de l’avenir lentement accumulée en moi s’était soudainement libérée et transformée en quelque chose de joyeux. Comme si la part de moi qui veut y croire encore l’avait emporté sur la peur et le désarroi. Le processus de production par contre m’a pris du temps, j’ai dû tenté plusieurs versions avant de trouver la bonne formule. Mais finalement, après plusieurs démos fort différentes, j’ai fini par enregistrer la version finale en une heure ou deux. C’est une chanson libre, elle ne fait que ce qui lui plaît.» Nicolas Michaux

Comme sur Amour Colère, son album précédent, Nicolas Michaux joue ici de tous les instruments (guitares, basse, Wurlitzer, chant) et Morgan Vigilante pose une batterie délicieusement groovy. Le son de l’enregistrement ne peut manquer de rappeler les seventies et l’âge d’or de la musique enregistrée lorsque Blondie reprenait ‘Tide Is High’, que Lou Reed sortait ‘Coney Island baby’, et que Gainsbourg s’envolait pour Kingston.

Le clip réalisé par Nicolas Michaux lui-même a été tourné il y a quelques semaines sur l’île d’Ibiza. Il s’inscrit dans la lignée des clips précédents du chanteur : ‘Nos Retrouvailles’ et ‘Amusement Park’. Son univers s’y décline en un assemblage de plans qui sont autant de tableaux dessinés avec soin. On l’y voit vagabonder dans une ville sans âge à la recherche d’un refuge ou d’une porte de sortie, en quête de beauté et de chaleur humaine.